Une coulée de lave (région de Oichili) |
L'ascension du Karthala est une étape essentielle du séjour. On peut partir de différents villages, mais le plus proche, de Moroni la capitale, est Mvouni(alt:300m).
Le chemin non balisé nécessite un bon guide, qui peut fournir porteur et matériel pour le bivouac au sommet.
Vue partielle de la Caldeira |
Nous avons fait la montée en 6 heures (pauses comprises) pour un dénivelé de 2000 m. En octobre, l'air encore frais est idéal pour randonner même si les nuits restent fraiches au sommet.
Bivouac au sommet du Karthala |
La capitale Moroni est le centre administratif et économique de l'île. Elle concentre un port de pêche et de commerce, toutes les institutions et les marchés. On trouve plusieurs marchés (Petit marché ,Volo-Volo, marché Dubaï) qui fonctionnent toute la journée et dont les étals débordent de fruits, légumes, viandes et poissons...quel contraste avec Mayotte où l'on dispose que de marchands ambulants ou de marchés peu diversifiés !
Le marché Volo-volo |
La Médina de Moroni permet de déambuler au milieu de boutiques de textiles et de rencontrer quelques artisans à l'ancienne (bijoutier, couturier, etc...). Les portes des maisons en bois travaillé font partie du charme.
Le port concentre 2 zones:
-l'ancien port ou Port aux boutres où finissent de pourrir quelques boutres en bois accompagnés par des épaves modernes et les barques des pêcheurs.
le Port aux boutres |
-un port de commerce avec ses cargos de riz, sucre et matériaux divers flanqué d'un port à containers plus classique.
L'économie comorienne repose sur les taxes douanières au port et sur l'envoi de devises étrangères de la diaspora comorienne (70% du PIB). Tous les comoriens expatriés en France ou ailleurs font fonctionner le système de la solidarité sans laquelle la population locale serait dans une pauvreté insurmontable.
Les fonctionnaires gagnent en moyenne 150€/mois avec des retards de paiement qui peuvent dépasser plusieurs mois. Dans les quelques entreprises privées, les salaires versés régulièrement sont 3 ou 4 fois supérieurs. A l'étranger, le moindre salaire au smic permettra donc de faire vivre plusieurs personnes à Grande Comore.
Les émigrés comoriens sont appelés les "Je viens" car ils annoncent souvent leur passage; l'occasion d'apporter des valises de présents pour leurs proches. Mais en plus d'aider leurs familles restées sur place, ils financent la construction de mosquées et de leurs villas (pour les vacances) ou celle de leurs enfants (aux Comores, les parents doivent construire la maison de leurs filles)...
mais très rares sont ceux qui reviennent réellement. Il est surprenant de voir tous les villages de Grande Comore se remplir ainsi progressivement de dizaines d'immenses bâtisses peuplées de fantômes...
Enseigne d'une boutique à Moroni |
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GRANDE COMORE OCT2009 |